Y a-t-il une vie après l’amour ?

Oui! Mais nous avons trop souvent tendance à l’oublier.
Pourtant, caresses, baisers, murmures prolongent le plaisir de l’acte amoureux… et donnent envie de recommencer !

Si hommes et femmes savent parfois faire durer les préliminaires pour laisser lentement enfler le désir et gonfler le plaisir, ils sont moins nombreux à continuer après la vague déferlante de l’extase.

On vit trop souvent cette période de détente côte à côte, voire dos à dos, mais pas vraiment ensemble.

Après l’acte amoureux, la tension voluptueuse s’est dissipée, nous nous retrouvons… nus. Physiquement, mais aussi moralement et émotionnellement. Pour voiler les inhibitions qui refont surface, on se dégage maladroitement, on s’éloigne du partenaire et on comble le silence par la première parole venue, on se lève sous n’importe quel prétexte (se doucher, se servir un verre…).

Au centre de ce malentendu, la gêne. Certes, au fil du temps, au sein des couples bien établis, cette gêne finit par s’atténuer. Mais si l’on n’a pas rempli cette parenthèse de tendresse et de caresses, de câlins et de mots doux, elle se transforme en désert.

Et la fuite dans le sommeil fait office de conclusion.

Les gestes à éviter pour faire durer le plaisir

Ne vous cachez pas sous les draps. Si la courbe de vos hanches lui a donné du plaisir, il aura encore du plaisir à y promener sa main après. A condition que vous lui en donniez l’occasion. Si vous vous enfouissez sous la couette pour cacher à son regard vos éventuelles imperfections, vous le priverez de la tentation d’y revenir chercher un prolongement sensuel.

Ne vous forcez pas à dire : « C’était bien ». Si vous avez envie de parler, dites des choses tendres, des paroles que vous avez vraiment envie de prononcer. C’est votre ton et votre intention qui comptent, plus que le contenu du discours. Se forcer à parler pour « faire plaisir » n’est jamais payant.

Ne vous précipitez pas sous la douche : pendant l’acte amoureux, le corps sécrète une infinité de substances qui continuent à exhaler pendant les heures qui suivent. Cet environnement olfactif permet de faire durer l’échange érotique après que la tension se soit calmée. L’odorat joue un rôle important tant dans le déclenchement et le déroulement de l’acte amoureux, que dans l’attachement qui se noue entre les partenaires. Les odeurs renvoient à une partie très archaïque du cerveau, le cerveau reptilien, celui qui gère nos émotions et nos impulsions.

Les gestes qu’il faut oser pour faire durer le plaisir

La fête terminée, il faut que l’orage se calme. Et comme le bébé calme ses angoisses par la satiété, nous avons tendance à engloutir de la nourriture. Cette faim et cette tension peuvent se soulager par des caresses.
Douceur, tendresse, partage… tout passe par la perception tactile.

Des lèvres qui glissent sur la peau, un nez qui hume les effluves du plaisir, sont autant de délices qui permettent de faire vivre plus longtemps ce plaisir intense qui vient d’exploser, pour le laisser décroître en douceur.

Effleurez la nuque, caressez les épaules, le dos de votre partenaire. Cette stimulation tactile lui permet de sécréter des endorphines. Cette hormone de la détente et du plaisir est légèrement euphorisante. Outre la satisfaction immédiate qu’elle procure, elle permet d’ancrer dans la mémoire les sensations agréables.

Les massages détendent les muscles qui ont été parfois très sollicités, dans des positions peu confortables que seule la tension érotique a permis de supporter. Car les messages sensoriels envoyés au cerveau par l’intermédiaire de la peau sont anxiolytiques, calmants, anti-douleurs. Pour agrémenter cela, optez pour des accessoires de massage érotique agréables et pratiques.

Les caresses ramènent à la normale les battements cardiaques un peu affolés et régulent la circulation sanguine. La stimulation cutanée a aussi un effet anti-fatigue remarquable. Si l’on veut pouvoir recommencer sans trop tarder, mieux vaut ne pas se sentir trop épuisé !